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lundi, février 17 2020

La fête de la Saint-Valentin masque le grand vide laissé par Mai 68

 Dans Valeurs Actuelles, l’abbé Danziec souligne que la fête de la Saint-Valentin masque le grand vide laissé par Mai 68 (via Le Salon beige) :

[…] La révolution sexuelle pensait délivrer les désirs humains de leurs contraintes naturelles ou sociales. Elle aura surtout passablement abimé la qualité de leur réalisation. L’ère de la contraception, de l’amour libre et de la décontraction morale a opéré un bouleversement anthropologique majeur dans les relations humaines, et dans ce qu’elles ont de plus intime. Toutes les révolutions ont leur retour de bâtons. La facilité déconcertante avec laquelle est envisagée aujourd’hui l’union de deux êtres dit beaucoup de l’insoutenable légèreté de notre société sur des sujets aussi lourds et sérieux que peuvent être ceux de l’amour, de la fidélité ou de la prévenance de cœur. Non, il n’y a rien d’anodin à déshabiller son être. On ne fait pas l’amour comme l’on fait un gâteau ou un château de sable. Pas plus qu’on ne « fait » la fête ou un enfant. On célèbre quelque chose ; et en cela on offre à l’amour toute sa majesté. On se rencontre, on se retrouve. On échange et on se communique. Dans les choses les plus ordinaires du quotidien comme dans le secret d’une relation. Dans la délicatesse comme dans la tendresse. On se donne d’une façon spéciale. On se transporte aussi. Au final, surtout, on s’élève. Et cela s’apprend. Non pas techniquement, à coup de cours d’éducation sexuelle ou d’objets coquins sensés pimenter ce qui devrait être déjà sublime en soi. Sinon à perdre son âme, l’amour ne saurait devenir un produit de consommation. Imagine-t-on un seul instant le prince charmant assis sur la margelle d’une fontaine proposer à Cendrillon un coup d’un soir ? L’amour, ce ne peut être s’aimer que la nuit. C’est s’aimer pour toujours. La nuance est de taille.

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vendredi, février 16 2018

Pour un féminisme écologique Marianne Durano

Une récente tribune, publiée dans Le Monde, dénonce bruyamment le « puritanisme » dont ferait preuve une large partie des féministes actuelles. Accusant certaines militantes d’attiser la guerre des sexes et de priver les séducteurs du « droit d’importuner », ses signataires ont surtout relancé la guerre des féminismes. Or, pendant que les femmes se déchirent pour savoir jusqu’à quel point elles veulent bien être harcelées, c’est un puritanisme d’un tout autre genre qui gangrène le sexe « faible ». Si le tabou des violences sexuelles ordinaires est peu à peu levé, ce n’est que l’un des multiples corsets qui oppriment le corps féminin : dans les cabinets gynécologiques se construit une domination d’autant plus insidieuse qu’elle prend les couleurs de l’émancipation. S’il faut dénoncer avec force les attouchements, les remarques blessantes et les œillades humiliantes, qui souillent les jeux de séduction, il faut également lever l’omerta sur les palpations brutales, les paroles méprisantes et les regards chosifiants, qui abîment la relation de soin. Ces deux phénomènes quotidiens doivent être dénoncés comme des atteintes à la dignité humaine.

Dans mon livre (1), j’explique comment, au nom de la santé reproductive des femmes, notre époque ferme les yeux sur une brutalisation quotidienne de leur corps, qu’on gave de médicaments, d’hormones, d’implants, de patchs, pour mieux contrôler sa fécondité et la faire disparaître de la sphère publique. Depuis leur puberté jusqu’à leur ménopause, en passant par leur grossesse et leur contraception, les femmes remettent leur corps au pouvoir médical, apprennent à le considérer comme potentiellement malade, dangereux, sale et encombrant. Au nom de l’hygiène et de la prévention, elles acceptent d’être auscultées, implantées, analysées, et délèguent peu à peu la connaissance et la maîtrise de leur corps à l’expertise de gynécologues souvent indélicats.

Dès les premières règles, et pour tout rituel de passage à l’âge adulte, la jeune fille est conduite chez un docteur, allongée les fesses à l’air sur la table d’examen : exposition crue de son corps nubile, qu’aucun œil n’a encore désiré, palpation brutale de ses seins menus qu’aucune main n’a encore flattés, pénétration gantée de son sexe imberbe qui, souvent, n’a pas même été défloré. Comment s’étonner que les femmes peinent ensuite à défendre la dignité de leur corps ? Relégué dans le secret des cabinets médicaux, le vrai corps des femmes est l’objet d’un puritanisme d’un nouvel ordre : cachez ces glaires que je ne saurais voir ! Alors qu’elle ovule pour la première fois, on prescrit à l’adolescente des hormones de synthèse qui infligent à son corps une véritable castration chimique. Ignorante de son cycle et de sa fécondité, la jeune fille n’a pas le temps d’appréhender son nouveau corps de femme qu’elle est déjà placée sous contrôle médical. Désormais, son sexe ne lui appartient plus, mais dépend du laboratoire qui commercialise sa pilule et du docteur qui la prescrit.

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mercredi, février 14 2018

Saint-Valentin, entretenir la flamme amoureuse France Lebreton , le 13/02/2018

Célébrée mercredi 14 férvrier, la Saint-Valentin nous invite à prendre soin de notre relation de couple. Et si on étendait ce rituel à tous les autres jours de l’année ?

Le sociologue Jean-Claude Kaufmann insiste sur l’importance des moments de complicité et de présence à l’autre « pour maintenir la dynamique du couple ». ZOOM 

Le sociologue Jean-Claude Kaufmann insiste sur l’importance des moments de complicité 

et de présence à l’autre « pour maintenir la dynamique du couple ». / Alice Beuvelet/hanslucas

« Chéri ! Tu as pensé à la Saint-Valentin ? » Chaque année, le 14 février, la fête des amoureux est célébrée dans le monde entier, sur des tonalités différentes. Il y a le style romantique traditionnel. Bouquet de roses, petite carte décorée de cœurs et de mots doux, dîner en tête-à-tête au restaurant.

Et il y en a d’autres, moins prévisibles, plus originaux. Une escapade surprise, un rendez-vous discret. « Pierre avait laissé les enfants chez mes beaux-parents et nous sommes partis tous les deux, en Normandie, passer la journée au bord de la mer. C’était son idée, il avait tout pris en charge, et j’en garde un souvenir merveilleux », se remémore Anita, 42 ans.

Par-delà son caractère injonctif, voire conformiste, la Saint-Valentin permettrait d’entretenir la flamme amoureuse. Ce rituel ancestral suscite pourtant, notamment en France, une part de méfiance. On lui reproche son côté « futile » et « commercial ». Du coup, un certain nombre de couples laissent passer le jour J sans y prêter attention. La journée des amoureux se heurte, au mieux, « à un mur d’indifférence », au pire à « un mouvement de rejet », a ainsi constaté le sociologue Jean-Claude Kaufmann dont l’ouvrage Saint-Valentin, mon amour ! (1) a connu un flop en librairie.

« Enclencher la spirale positive du couple »

Il n’empêche. Pour ce fin observateur du couple, « la Saint-Valentin, en donnant l’occasion d’exprimer ses sentiments, son attachement, de dire des mots gentils, et en incitant l’autre à faire de même, a pour effet d’enclencher la spirale positive du couple ». Jean-Claude Kaufmann insiste en particulier sur l’importance des moments de complicité, d’intensité et de présence à l’autre « pour maintenir la dynamique du couple ».

Personne n’échappe à la routine. Mais la laisser s’installer et envahir l’espace conjugal, c’est prendre le risque de la voir étouffer le couple. Le sentiment amoureux est à l’image d’une flamme : il a besoin d’être entretenu, voire ravivé. Ou même allumé une nouvelle fois, comme l’a imaginé l’écrivain Alexandre Jardin, dans son roman Le Zèbre, adapté au cinéma. Gaspard Sauvage, marié depuis quinze ans, décide de reconquérir la femme de sa vie, en se faisant passer pour quelqu’un d’autre, afin de retrouver la passion du début.

« Lorsque les conjoints s’installent ensemble, ils posent les bases de leur vie commune. Chacun a besoin de ses moments de routine, un peu régressifs, de confort individuel, en rentrant du travail par exemple. Mais ils doivent être compensés par ceux où l’on se montre attentif aux questions, aux attentes, aux désirs de l’autre », note Jean-Claude Kaufmann.

S’offrir des moments privilégiés

Pour cela, il est indispensable de créer des temps de rupture de l’ordinaire. « On sort de son petit monde à soi, pour entrer dans une bulle à deux où l’on se sent complices. L’intimité retrouvée peut se concrétiser dans la relation sexuelle mais pas seulement. Partager une émotion intense devant un beau paysage, écouter un concert, traverser une épreuve lors d’une randonnée par exemple, sont autant d’expériences qui peuvent permettre au couple de se sentir en communion », suggère-t-il.

Prendre soin de son couple, c’est s’offrir des moments privilégiés. S’accorder un « temps de qualité », de façon régulière, que ce soit un soir par semaine, une demi-heure par jour ou un week-end tous les deux mois où l’on va se rendre pleinement disponible à l’autre. Sans enfants, sans téléphone posé sur la table. Cela demande aux conjoints de l’attention, de la délicatesse et aussi une certaine vigilance, dès le début de leur cohabitation, et particulièrement après la naissance du premier enfant.

« L’amour se transforme au fil du temps », explique Maylis Duffaut, conseillère conjugale et familiale au Cler. « Les jeunes couples ont du mal à l’accepter. Il leur faut quitter cette relation passionnelle pour inventer un nouveau couple, à la fois conjugal et parental. L’amour se décide, se construit, s’enracine et s’entretient comme un feu. »

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mercredi, janvier 31 2018

Une agence de l’ONU défie l’Assemblée Générale et promeut « l’éducation sexuelle globale » (1ère partie)

Les objectifs des programmes d’études de l’UNESCO vont causer des controverses et de la consternation. Elle recommande d’aider les enfants dès l’âge de cinq ans à identifier des « adultes de confiance » autres que leurs parents pour « les aider à comprendre par eux-mêmes leurs sentiments et leurs corps ».

Elle propose d’enseigner aux enfants que le genre est une construction sociale dès l’âge de cinq ans et de leur apprendre à « apprécier leur propre identité de genre et à faire preuve de respect pour l’identité de genre des autres » dès l’âge de neuf ans. Parler aux enfants de différents types de « familles non-traditionnelles » et une lourde insistance sur les droits LGBTI sont également inclus dans les objectifs.

Les directives minimisent l’abstinence, les objectifs incluent de parler aux enfants de la manière de « négocier » et de « s’affirmer » avec un partenaire amoureux, de la façon de « communiquer et comprendre différentes sensations sexuelles », et que la masturbation n’est pas nocive et peut être pratiquée en privé dès l’âge de neuf ans.

Tandis que l’UNESCO recommande de dire aux enfants que les jeunes séropositifs au HIV ont un droit « d’exprimer des sensations sexuelles et de l’amour des autres », elle dit également qu’ils « ne devraient pas se voir demander de divulguer leur séropositivité ». Elle ne décourage jamais l’usage de la pornographie, mais veut enseigner seulement aux enfants à « identifier » la pornographie irréaliste et violente. Le guide paraît également prendre une attitude sans jugement sur les relations sexuelles « transactionnelles ».

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jeudi, janvier 11 2018

Le cri d’alarme des parents d’un enfant « transgenre » à propos de l’idéologie qui détruit leur fille

Il faut se battre, et refuser de se soumettre ! Ainsi pourrait-on résumer le message d’un couple de parents interrogés par Breitbart News à propos de l’actuel « voyage » de leur fille Danielle, une étudiante qui fait sa « transition » pour devenir garçon. Le cri d’alarme de Kristie Sisson, la maman, vise l’idéologie du genre et surtout l’idéologie transgenre qui fait pression sur les parents américains pour qu’ils acceptent les traitements de blocage de la puberté et autres mutilations associées au soi-disant changement de sexe des jeunes, parfois très jeunes. C’est un mouvement « radical » qui doit être combattu, insiste-t-elle. Car il détruit des vies.

 L’histoire de sa fille Danielle est exemplaire, tristement exemplaire. « Tout cela nous est tombé dessus par surprise », explique Kristie Sisson. « Car Danielle a eu une enfance normale, elle a fait tout ce que font les filles : se déguiser en princesse, jouer avec les poupées, se maquiller, se parfumer, porter des bijoux. »

 Pas plus tard qu’à l’automne 2016, Danielle – qui était en dernière année du lycée – était allée faire des courses avec sa mère et avait choisi des vêtements pour filles. Un peu mal à l’aise dans sa nouvelle école à la suite d’un déménagement – petite, un peu ronde, elle n’avait pas le profil idéal de la grande jeune fille blonde et mince – elle avait multiplié les amitiés sans trouver de « meilleure amie » : tantôt elle avait fréquenté une lesbienne et se prétendait lesbienne, tantôt c’était une jeune fille transgenre, époque à laquelle elle avait annoncé qu’elle aussi était « trans ».

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dimanche, novembre 26 2017

Ariane Bilheran : Droits sexuels : un projet pervers et totalitaire sur l'enfant?

vendredi, novembre 17 2017

La majorité sexuelle à 13 ou 15 ans : le consentement, cheval de bataille des féministes (et fondamentale hypocrisie) 15 novembre 2017

 

L’hypocrisie de la majorité sexuelle alors que les 13-15 ans sont la cible d’une propagande immorale constante

Mais c’est dès la 4e, dans une classe où les enfants n’ont parfois pas encore 14 ans, que dans toutes les écoles publiques et dans grand nombre d’écoles sous contrat, les jeunes sont confrontés à un discours moralisateur sur la contraception dans les manuels scolaires, croquis sur le port du préservatif à l’appui. Rien ne leur est caché. Les sites d’information sexuelle subventionnés et soutenus par les pouvoirs publics encouragent les rapports sexuels des mineurs, qu’ils aient 12 ou 17 ans, avec des commentaires admiratifs lorsque les jeunes témoignent de leur « première fois », voire de leur première sodomie. La pilule du lendemain est distribuée gratuitement dans les collèges et les lycées. Les jeunes filles à peine pubères sont informées de leur droit d’obtenir la pilule ou d’autres contraceptifs de manière anonyme, à l’insu de leurs parents – l’opération bénéficie du tiers-payant automatique. Les programmes d’information de la jeunesse insistent pour dire qu’on a le droit de faire ce dont on a envie, pourvu que chacun soit d’accord. Et quelles que soient les pratiques : « hétéro », gay, bi… On apprend aux jeunes à séduire et à se faire plaisir à soi et entre soi – tout interdit est, au choix, discriminatoire ou ringard, et en tout cas insupportable. On leur dit que l’âge de la majorité sexuelle n’empêche pas les moins de 15 ans d’avoir une activité sexuelle entre eux. On leur donne accès, parfois dès 12 ans, à des films comportant des scènes pornographiques.

 Alors que les pires assauts contre l’innocence des enfants et des jeunes sont organisés aux plus hauts niveaux de l’Etat…

 Venir verser des larmes lorsqu’une mineure est impliquée dans une relation avec un adulte au motif qu’un enfant de cet âge ne saurait en aucun cas y consentir valablement relève dès lors de l’indignation de façade.

 Mais il y a pire. En instituant une majorité sexuelle à 13 ans – 13 ans ! – comme le préconisait en 2016 le Haut comité pour l’égalité entre les hommes et les femmes, on crée au contraire une situation où les prédateurs sexuels bénéficieraient d’une sorte de blanc-seing pour faire leur marché parmi les jeunes filles et les éphèbes. La loi aboutirait à l’effet contraire du but affiché par ses promoteurs…

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« Natural Cycles » : un logiciel de planification familiale naturelle reconnu par l’UE

 La start-up vient d’obtenir un financement à hauteur de 30 millions de dollars après avoir reçu la certification européenne en février dernier.

 Basée sur le repérage de la fertilité d’après la prise quotidienne de la température, Natural Cycles est une application qui permet de tenir compte des individualités et même des événements inhabituels comme la maladie ou la consommation inhabituelle d’alcool. Utilisé dans 25 % des cas pour favoriser une naissance, elle est particulièrement efficace à cette fin chez les femmes qui s’en servent depuis une période assez longue : typiquement, ce sont les couples stables qui la choisissent pour espacer des naissances et qui arrivent à concevoir rapidement lorsqu’ils le souhaitent grâce à ses indications.

 Des évaluations faites parmi ses utilisatrices (500.000 à ce jour) permette à la société d’afficher une efficacité de 93 % pour éviter une naissance.

 Le succès de Natural Cycles s’explique notamment par le refus croissant des plus jeunes générations d’avoir recours à des contraceptifs chimiques et hormonaux.

 La société qualifie improprement son appli de « contraceptif digital » alors qu’on soi, il ne s’agit que d’une méthode d’observation qui ne fait rien pour empêcher une fécondation. Mais c’est en tant que contraceptif que l’appli a été certifiée par l’Union européenne.

http://reinformation.tv/natural-cycles-logiciel-planification-familiale-naturelle-reconnu-ue-vite-77013-2/

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mardi, novembre 14 2017

Confession d’un PPP (papa patriarche pudibond) repenti

Une opinion de Joseph Junker, père de quatre garçons scolarisés ou bientôt scolarisés dans l'enseignement flamand.

L’éducation sexuelle présentée par le site Sensoa à nos enfants propose une "bonne" pornographie d’Etat. Je n’avais pas compris, moi, l’horrible pudibond réactionnaire…

C’est un papa repenti qui vous écrit. Oui, je dois vous l’avouer, j’ai été tout d’abord indigné et révulsé par le site explicite conseillé par Sensoa à des écoliers. J’ai passé une bonne heure à en discuter avec mon épouse et des amis inquiets dont l’enfant de 10 ans avait reçu le fascicule en question. Nous nous croyions capables de choisir nous-mêmes l’éducation à donner à nos enfants. Nous nous croyions autorisés à mieux savoir que Sensoa comment leur transmettre notre vision de la vie affective. Arrogants que nous étions ! Sensoa et le ministre Sven Gatz me l’ont bien expliqué, et je dois vous faire cette confidence : j’étais en fait tellement pudibond !

Pudibond parce que…

Pudibond, parce que je me suis permis si allègrement de faire l’impasse sur la distinction sibylline entre site "érotique" et "pornographique". Longtemps j’ai cherché l’once de subtilité qui pourrait faire mériter à cet étalage de sexe cru et explicite le qualificatif "érotique". N’avais-je donc pas compris que seule l’intention compte ?

Pudibond parce qu’il me faut vous avouer que j’ai fait partie des "illusionnés" que la stratégie de Sensoa tracasse. Le raisonnement est pourtant limpide, bon sang ! Puisque nous ne parvenons pas à protéger nos jeunes de la "mauvaise" pornographie, puisqu’ils savent tous où la trouver en abondance, distribuons directement en classe une "bonne" pornographie d’Etat, revêtue de toute la légitimité éthique et morale qu’il reste encore à notre école ! Idée géniale n’est-ce pas, de combattre la pornographie… en permettant désormais à vos fils et aux miens d’en consommer de manière responsable, avec l’aval du corps professoral ! En guise de repentir, je ne saurais d’ailleurs que trop prier le ministre Gatz de montrer toute l’étendue de sa modernité en mettant sans tarder à la disponibilité de chaque école secondaire de Flandre une salle de shoot sécurisée dernier cri. Tant qu’à fumer, autant que ça soit de la bonne n’est-ce pas ?

Quoi, vous êtes choqués par mon idée ? Arrêtez donc de vous "voiler la face", vils réactionnaires va !

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dimanche, octobre 22 2017

La « bromance » au top…. les relations hétérosexuelles en berne ?

 « Une nouvelle bromance ! » Ah, les media adorent cette nouveauté socio-sentimentale aisément applicable à tous les mondes, du sport au showbiz, de la politique aux représentants religieux… et l’emploient à tout bout de champ. Parce que c’est tendance. Quoique vieux comme Hérode. Puisque la bromance, contraction franglaise de « brother » et « romance », n’est ni plus ni moins que l’ancestrale amitié masculine qui n’a pas attendu la fin du XXe siècle pour être honorée.

 Sauf que, mis à la sauce post-moderne, ça peut donner un mélange bizarre, à mi-chemin entre une expression homosexuelle (sans l’être) et une immaturité d’adolescent. Et que, selon une récente recherche, cela pourrait réellement entraver les relations hétérosexuelles de ses adeptes.

 

« C’est comme avoir une petite amie, sauf que c’est pas une petite amie »

 Une étude de l’Université de Winchester, publiée dans la revue Men and Masculinities, a interrogé trente de ses étudiants de premier cycle sur leurs relations amicales masculines. Chacun d’eux avait eu au moins un ami « bromantique » avec lequel il avait vécu pendant 18 mois minimum (on est loin des « bromances » véhiculées par la presse entre le Prince Harry et Barack Obama ou entre Benjamin Netanyahu et Narendra Modi…)

 Les modalités ? On est fusionnel ! On se confie ses secrets, on parle de ses problèmes…On n’hésite pas à se faire des câlins, certains ont même dit qu’ils dormaient dans le même lit. 28 sur 30 ont déclaré qu’ils préféraient parler de leurs problèmes émotionnels avec leur ami masculin plutôt qu’avec leurs petites amies – parce qu’ils continuent à en avoir à côté.

 Bref qu’il était plus facile de résoudre les conflits avec son copain et de développer une communauté de sentiments satisfaisante…

 

Des relations hétérosexuelles… juste pour le sexe

Alors, certes, il n’y a pas de sexe. C’est toute la différence entre une « bromance » et une « romance », nous dira le dénommé Bob. Mais « c’est la seule » ajoutera-t-il…. Et c’est bien le problème. « Ces hommes hétérosexuels millénaires chérissent leurs proches amis masculins, au point qu’ils peuvent même constituer un défi à l’orthodoxie des relations hétérosexuelles traditionnelles » a déclaré le Dr Robinson – sans parler de l’engagement marital…

 D’autant que toutes les politiques de libération sexuelle, en passant par la contraception et l’avortement, ont contribué à faciliter les relations sexuelles occasionnelles : « Parce que le sexe hétérosexuel est maintenant réalisable sans besoin d’un engagement romantique, la bromance pourrait devenir de plus en plus reconnue comme une véritable relation de style de vie, où deux hommes hétérosexuels peuvent vivre ensemble et profiter de tous les avantages d’une relation hétérosexuelle traditionnelle »…

 Pourquoi dès lors, s’escagasser à essayer de vivre en couple avec une femme qu’on ne comprend pas à tous les coups, avec laquelle il faut faire des compromis, et construire jour après jour une communauté d’intérêts pourtant à la base, pas toujours convergents… ? Le jumeau physiologique est tellement plus simple.

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samedi, octobre 21 2017

Education sexuelle en Flandre: Un site très explicite conseillé aux enfants de 10 ans crée le malaise

Comment accompagner les jeunes adolescents dans la découverte de ce qu'est la vie affective et sexuelle? En Flandre, un site Internet conseillé aux enfants et qui aborde le sexe de manière explicite relance le débat. A l'heure où la pornographie est accessible aux plus jeunes, ce dernier est très complexe.

"Cher Trusty. Je n’ai jamais embrassé, mais j’en ai envie. Comment puis-je commencer ?"

"Tu n’as pas de reste de nourriture en bouche ? Tu t’es lavé les dents et tu as un chewing-gum à portée de main ? Alors tu es prêt. […] Ne vas pas trop vite avec ta langue (tu n’es pas un mixer !) […] Continue à respirer, et surtout PRENDS DU PLAISIR ;)"

Une brochure pour informer les jeunes

"Ce dialogue, nous l’avons retrouvé dans une brochure que nos enfants de 10 ans, inscrits dans une école catholique néerlandophone , ont reçue sans que nous ayons été prévenus, regrettent plusieurs parents. Nous sommes furieux, car elle évoque l’amour de manière très réductrice. Rien de sérieux n’est dit sur l’importance des sentiments, du respect de l’autre, de son corps et de soi-même. C’est une honte."

Cette année, le ministre de la Jeunesse flamand, Sven Gatz (Open VLD), a fait réécrire le Jongeren Gids, une brochure de cent pages destinée aux enfants de cinquième et de sixième primaires. Ce guide est distribué dans les écoles et dans les services pour les jeunes. "Sa distribution n’est pas obligatoire, mais encouragée", précise le cabinet.

L’objectif du document est de balayer toutes les questions qu’un jeune peut se poser à la veille de son adolescence. On y évoque entre autres les relations familiales, la gestion de l’argent, les dangers d’Internet ou le harcèlement.

Pour chacun des sujets, la brochure informe le jeune, régulièrement, avec nuance et prudence. Chaque chapitre se clôture également par une liste reprenant différents sites Internet qui offrent de plus amples informations.

Le Jongeren Gids, rédigé avec des organisations spécialisées dans la jeunesse, souhaite répondre à la Convention des droits de l’enfant qui stipule que chaque jeune a droit à recevoir une information de qualité, explique le cabinet. "Le guide a été conçu pour que les jeunes qui se posent des questions intimes et délicates ne doivent pas naviguer sur Internet où ils peuvent tomber sur des informations inappropriées."

© Allesoverseks.be

Un site très explicite

Mais au-delà de la brochure, ce qui choque davantage encore certains parents est le lien vers un site Internet conseillé et intitulé allesoverseks.

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"Avec la culture du porno, on fabrique des générations de porcs"

 Education sexuelle en Flandre: Un site très explicite conseillé aux enfants de 10 ans crée le malaise

  Le sexe est banalisé, où sont l'amour et la tendresse?

BELGIQUE À travers des publicités qui s’affichent de manière impromptue sur leur écran, à travers le partage qui se fait sur les réseaux sociaux ou en marge de la cour de récré, les enfants, même s’ils ne le souhaitent pas, sont confrontés à la pornographie dès l’école primaire.

"Cela arrive sans qu’ils y soient préparés" , constate Fabienne Bloc, thérapeute, auteure du livre Jouissez sans entrave et actuellement chargée de recherches en Evras (Éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle) pour la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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samedi, octobre 7 2017

Mutilations et suicides chez les jeunes « transgenres » ?

Un rapport instructif de l’organisation écossaise de défense des droits des homosexuels, « Stonewall », révèle que la majeure partie des jeunes dits « transgenres » se font volontairement du mal, un mal allant jusqu’aux mutilations, voire jusqu’au suicide. Un comportement qui dénote un malaise profond, un trouble psychologique intense – et réel, comme le montrent fort bien les chiffres. Mais pour « Stonewall », il ne peut être en aucun cas être la cause de leur « disphorie sexuelle ». Il est, encore et toujours, la conséquence du rejet dont ils font l’objet. Le message est clair : il faut renforcer l’éducation sexuelle dans les écoles sur ce sujet – et sur tous ceux du vaste domaine LGBT…

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Une éducation sexuelle et relationnelle LGBT pour tous

 

 

Mais qu’en conclut, lui, le groupe activiste « Stonewall » ? Que la discrimination est encore flagrante, que l’éducation sexuelle n’est pas encore assez explicite et surtout pas assez axée sur l’homosexualité. C’est parce qu’on n’est pas encore allé assez loin… Tout cela montre « le besoin désespéré d’une éducation sexuelle et relationnelle LGBT inclusive pour tout âge, et dans toutes les écoles ».

 

Il faut normaliser ces pratiques sexuelles et ces changements de sexe – et donc les enseigner.

 

C’est presque fait. Le Département de l’éducation écossais vient de rendre l’éducation sexuelle obligatoire dans toutes les écoles secondaires et une éducation « adaptée à l’âge » sur les relations homosexuelles dans toutes les écoles élémentaires.

 

Et en Angleterre, la secrétaire à l’éducation, Justine Greening, programme, pour 2019, l’éducation sexuelle et relationnelle (SRE) obligatoire pour toutes les écoles – des enfants de quatre ans pourront apprendre le comment des « relations saines ». Le ministre de l’égalité des sexes, Nick Gibb, a récemment alloué 4 millions d’euros pour lutter contre l’intimidation homophobe, biphobe et transphobe dans les écoles… Cette SRE n’est ni plus ni moins, pour les défenseurs pro-famille, qu’un endoctrinement gay.

 

Il y a véritablement une charge coordonnée sur cet agenda LGBT – même des rabbins et des prêtres ont approuvé les programmes scolaires qui « favorisent activement l’acceptation de (l’homosexualité) et fournissent … des informations sur la contraception et l’avortement » !

Le domaine du sexe se voit peu à peu retiré aux parents. Avec les résultats que l’on sait et ceux que l’on n’ose imaginer.


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jeudi, juin 29 2017

PMA pour toutes : vers l'ubérisation de la procréation humaine ?

Le marché de la procréation humaine artificielle est un marché mondial très juteux

La réponse médicale de la surmédicalisation de la procréation est-elle adéquate ou serait-elle manipulée par des intérêts financiers majeurs? On dénombre aujourd'hui plus de cinq millions d'enfants dans le monde et 1,4 million en Europe, nés de fécondation In Vitro depuis 1978. En Espagne, 2% des enfants naissent par fécondation in Vitro et en France, 3% des enfants sont des «bébés éprouvette». Le European Journal of Obstetrics and Gynecology and Reproduction Biology fait état d'une hausse conséquente des demandes de fécondations In Vitro alors que le taux d'infertilité, lui, est stable depuis 20 ans.

L'Ubérisation de la procréation humaine est symbolique d'un marché mondialiste libéral qui contourne les lois nationales. Le marché des technologies de reproduction assistée englobe de nombreuses industries et tiers-parties: laboratoires pharmaceutiques et biomédicaux, personnels de santé mentale, cliniques spécialisées en procréation artificielle, laboratoires de séquençage génomique pour dépistage préimplantatoire, banques de gamètes, agences et cliniques spécialisées en GPA, experts juridiques, réseaux mafieux de trafic d'enfants etc… À titre d'exemple, mentionnons que le Danemark est un gros pourvoyeur de sperme anonyme, permettant ainsi aux Suédois et Norvégiens de contourner leurs lois qui interdisent, elles, l'anonymat. L'achat de sperme, sélectionné sur catalogue et livré par courrier express international, varie 250 et 23 000 dollars en fonction des diplômes et des caractéristiques génétiques du donneur.

Les projections de croissance du marché sont de 4.4% par an de 2016 à 2023 pour atteindre les 31,4 milliards de dollars en 2023. La procréation humaine artificielle constitue donc un marché international conséquent, alimenté par un écosystème très vaste.

Bébés In Vitro - Quels problèmes de santé en vue?

Dans un souci d'objectivisation de l'intervention technologique dans la procréation humaine, il est utile de comprendre les dangers recelés par celle-ci ainsi que ses conséquences sociétales.

Dans une publication scientifique norvégienne de 2016 «La PMA peut-elle influencer l'évolution humaine?», des chercheurs norvégiens ont tenté d'évaluer les effets du mode de fécondation sur le développement d'un embryon et d'établir l'existence ou non de changements de génotypes et de phénotypes (expression du génome en fonction de l'environnement) pouvant affecter l'évolution humaine sur le long terme. Les chercheurs soulignent le fait que les embryons sont sélectionnés pour leur robustesse et leur capacité à survivre dans des conditions de laboratoires, transpercés par une pipette, exposés à la lumière et au contact de matières plastiques de la boîte de Petri dans lequel le laborantin va laisser maturer les cellules embryonnaires avant implantation ou congélation. Ils affirment que cette sélection sur le critère de la robustesse va, sur les générations à venir, favoriser ce trait génétique sur d'autres caractères qui se seraient exprimés lors d'une sélection naturelle dans l'utérus de la mère. Les chercheurs norvégiens soulignent aussi que la FIV facilite la propagation des traits génétiquement héréditaires des couples sous-fertiles, dont précisément, la sous-fertilité.

Une étude de 2013 menée par Sven Sandin du King's College de Londres sur 2,5 millions enfants suédois tire des conclusions préoccupantes: les enfants nés par FIV seraient plus susceptibles de souffrir de déficits cognitifs tels qu'un QI bas, et de problèmes de communication ou de socialisation comme l'autisme.

Une autre découverte majeure en Neurosciences datant de 2010 démontre que, durant la grossesse, le fœtus laisse une «trace» cellulaire sur sa mère. Des cellules fœtales, ainsi que des brins d'ADN provenant du patrimoine génétique du père, ont été retrouvées chez la mère plus de trente ans après la naissance de l'enfant. Même si l'épidémiologie n'a pas encore décrit l'empreinte physiologique et génétique de la mère sur l'enfant, la psychologie, elle, le démontre avec force par la description des échanges mère enfant in utero.

Les générations à venir seront-elles toutes psychotiques?

De même que les manipulations technologiques laissent des traces épigénétiques sur l'enfant à naître et que la grossesse laisse des traces cellulaires sur la mère, de nombreux spécialistes de la psychologie de l'enfant affirment, à l'instar du pédopsychiatre Daniel Rousseau, que «tromper un enfant sur sa filiation peut le rendre fou!». Alors, pourquoi l'enfant né de fécondation artificielle est-il une victime? Le psychiatre Benoît Bayle décrit la problématique psychologique de la survivance périnatale des enfants issus d'un tri embryonnaire au cours d'une fécondation In Vitro. Dépressions récurrentes, troubles obsessionnels, prises de risques suicidaires, hospitalisations fréquentes et problèmes identitaires peuvent être associés avec une naissance par procréation artificielle.

Par ailleurs, le séquençage génomique dans le but d'une sélection délibérée de traits génétiques (choix du sexe, couleur des yeux, enfant muet pour un couple de sourds…) va insécuriser l'enfant par rapport à l'amour inconditionnel que ses parents lui portent. Le désir des adultes a donc la préséance sur les droits de l'enfant et ne fait aucun cas de la souffrance psychique engendrée par ce mode de procréation: quelle injustice!

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vendredi, juin 23 2017

Royaume-Uni : moins d’adolescentes enceintes et pourtant 70% d’Evras en moins

15/06/2017 - 

Contre toute attente et malgré une réduction de près de 70% des budgets accordés à l’EVRAS (Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle ), les grossesses non-désirées chez les moins de 18 ans ont diminué de 50% entre 2007 et 2015. Les chercheurs ont également constaté une baisse du nombre d’avortements. C’est ce que révèle une étude récemment publiée dans le Journal of Health Economics et réalisée auprès de 149 collectivités locales d’Angleterre. 

 

David Paton de la Nottingham University Business School et Liam Wright de l’Université de Sheffield, auteurs de cette étude, ont même observé que, dans certaines régions, plus les restrictions budgétaires étaient sévères en matière de disponibilité de moyens contraceptifs, moins il y avait de grossesses chez les mineures.

Augmenter ces budgets s’avérerait donc contre-productif. C’est ce qu’avait déjà exposé le prix Nobel George Arkelof, mais ces résultats avaient été boudés par les responsables politiques. Il démontrait ainsi qu’un accès facilité aux moyens de contraception avait pour effet, non pas de diminuer le nombre de grossesses imprévues, mais bel et bien de l’augmenter, à cause d’une incitation sous-jacente à plus de comportements sexuels pouvant déboucher sur une grossesse.

Surpris par les résultats de leur recherche, Paton et Wright ont tenté de comprendre l’origine de ce phénomène en analysant des facteurs susceptibles d’expliquer cela comme l’éducation, la pauvreté et le parti politique au pouvoir dans chaque région. Ils avancent notamment une thèse selon laquelle les adolescents d’aujourd’hui sont moins enclins aux comportements à risque que la génération de leurs parents : ils fument moins, boivent moins d’alcool, se droguent moins et commettent moins de crimes que leurs aînés. Les maladies sexuellement transmissibles ainsi que le fait de devenir parents alors qu’ils sont jeunes seraient également un frein.

 

Source : The Independant

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jeudi, mai 18 2017

Marion Sigaut, Nigel Farage La Déclaration Internationnale Des Droits Sexuels

samedi, avril 8 2017

Belgique : le débat sur l’avortement refait surface

Pour avoir diffusé à ses étudiants une argumentaire pro-vie, un professeur de philosophie de l’Université catholique de Louvain a été licencié. Cette affaire a déclenché une polémique en Belgique, alors que s’est tenue la Marche pour la vie de Bruxelles.

« L’avortement est-il un crime ? » Telle fut la question débattue le 26 mars dernier sur la RTBF, la chaîne de service public francophone belge, pendant une demi-heure. Sur le plateau, deux « pro-choix » et… trois « pro-vie », dont le Père Tommy Scholtès, représentant les évêques belges, et Constance du Bus, porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles. Un panel très inhabituel en Belgique !

Censure à l’Université catholique de Louvain ?

Quelques jours auparavant, Stéphane Mercier, 34 ans, professeur de philosophie à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL), était convoqué par le rectorat, avant d’être licencié. Motif ? Il avait diffusé à ses 500 élèves de première année un argumentaire critique de l’avortement. Intitulée La philosophie pour la vie, cette note de 15 pages avait pour but d’engager un débat avec les étudiants. « La vérité est que l’avortement est le meurtre d’une personne innocente », peut-on lire, dans une version mise en ligne par le quotidien belge Le Soir. Plus loin, Stéphane Mercier ose une comparaison entre l’avortement et le viol : « Si l’avortement est un meurtre, n’est-il pas encore plus grave que le viol ? Le viol est immoral et heureusement il est aussi illégal ».

Diffusés par quelques étudiants mécontents sur les réseaux sociaux, ces propos ont attiré l’attention des médias. Prises de panique, les autorités de l’UCL ont sanctionné le professeur, et chargé Tania Van Hemelryck, conseillère du recteur « pour la politique du genre » (sic) de rédiger un communiqué expliquant : « l’UCL défend ce droit fondamental qu’est l’avortement ». Une affirmation inexacte, car l’avortement n’est pas un droit en Belgique. Partiellement dépénalisé en 1990, il est soumis à la condition de « détresse » de la femme, et reste théoriquement un délit.

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vendredi, mars 31 2017

Lamour dure trois ans . Deborah Galopin

 Depuis quelques années, on a le sentiment que notre vision du couple a pas mal évolué. On a tendance à se dire que, par rapport aux anciennes générations, nous sommes plutôt chanceux ! Il y a quelques siècles, les mariages d’amour se faisaient rares voire n’existaient pas et il y a quelques décennies, on restait avec une personne jusqu’à la fin de nos jours. Sauf qu’aujourd’hui ce n’est plus les liens du mariage qui gouvernent les couples, mais bel et bien le sentiment amoureux, plus engageant encore que n’importe quel contrat. Un sentiment qui nous fait nous sentir libres car, dès qu’on le perd on sait que refaire sa vie c’est désormais possible ! Alors est-ce bien vrai que l’amour dure 3 ans ?

Avec une littérature qui conjugue amour et souffrance (Roméo et Juliette, Les Hauts de Hurle-vent et consorts) des films qui montrent le plus souvent l’amour sous le prisme du coup de foudre et les contes de notre enfance qui ne cessent de nous rabâcher « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », forcément, on se sent un peu perdu face à nos propres histoires d’amour. On a le choix entre vivre une pression sociale pour trouver le prince charmant, la fameuse perfection qui nous permettra d’être heureux jusqu’à la fin de nos jours (paraît-il !) ou se sentir mal aimé, ce qui ne donne pas vraiment l’impression de vivre la même passion que Scarlette dans Autant en emporte le vent.

Nos référents culturels nous perdent ! Il n’y a pas d’entre deux envisageable entre l’amour-passion et le mélo-drame ! Autant dire que nous sommes tous largués ! Alors forcément, quand on vient nous annoncer que l’amour dure 3 ans, on a juste envie de s’exclamer : « QUOOOOOI ? Alors à quoi ça sert tout ça, tous ces efforts, tous ces liens d’engagements si le sentiment amoureux meurt si vite ? » Pas de panique, c’est justement le moment où nous différencions l’amour-passion de l’amour que l’on construit : l’amour vrai, l’amour durable. Et oui, bonne nouvelle il existe et nous vous invitons à le découvrir !

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vendredi, janvier 20 2017

Les adolescents abstinents seraient en meilleure santé que leurs pairs actifs sexuellement

Un nouveau rapport du Centers for Disease Control soutient que les adolescents qui demeurent abstinents seraient en meilleur santé, sur de nombreux plans, que leurs pairs actifs sexuellement.

Le CDC a mené une étude, unique en son genre, pour examiner différents aspects de la santé des adolescents en fonction de leurs comportements sexuels : usage du tabac, consommation de drogue et d’alcool, comportements sexuels, comportements violents et dangereux, comportements alimentaires à risque. La conclusion du rapport est que les étudiants qui n’ont pas de contact sexuel sont beaucoup moins exposés que les autres aux risques de santé.

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samedi, décembre 10 2016

L'AVORTEMENT, DROIT OU DRAME ?

 

Alors que l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture l’extension du délit d’entrave à l’IVG (cf. Délit d'entrave numérique à l'IVG : L’Assemblée nationale adopte la censure), Claire de la Hougue[1], docteur en droit, avocat au Barreau de Strasbourg et chercheur associé à l’ECLJ, revient sur la douloureuse réalité, trop souvent occultée, de l’avortement.

 

« IVG, c’est mon droit », « IVG, mon corps, mon choix, mon droit », « IVG, un droit garanti par la loi » peut-on lire sur le site gouvernemental d’information sur l’interruption volontaire de grossesse. Celle-ci serait même un droit fondamental des femmes, selon la résolution adoptée par l’Assemblée nationale le 26 novembre 2014.

 

L’avortement est assurément une possibilité admise par la loi, mais peut-on le placer au nombre des droit fondamentaux ? Cela s’oppose frontalement à l’intention du législateur. Simone Veil a ainsi expressément affirmé « que si (la loi) n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ». Selon le code de la santé publique, « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. Il ne saurait être porté atteinte (à ce) principe (…) qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par le présent titre ». L’avortement est une exception. Cette exception a paru nécessaire à condition d’être conscient « qu’il ne s’agit pas d’un acte normal ou banal, mais d’une décision grave qui ne peut être prise sans en avoir pesé les conséquences et qu’il convient d’éviter à tout prix », disait Simone Veil. C’est pourquoi elle insistait sur l’importance de la dissuasion – donc la prévention – de l’avortement, et sur le rôle essentiel des associations qui soutiennent les femmes en détresse. 

 CLAIRE DE LA HOUGUE  Tribune 05 décembre 2016  IVG-IMG  

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